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Lis-Tes-Râtures
Qui se sent une âme de poète ?(2)
--> Des rimes ...et du rythme !

Voici de nouvelles rimes embrassées pour construire de nouveaux poèmes avec une contrainte supplémentaire : des vers octosyllabes ! Etonnez-moi, faites-moi rêver !

 

 

- brumes

- étages

- nuages

- s’exhume

- fer

- murailles

- batailles

- tentaculaire

- nuit

- démence

- violence

- ennui

- cruauté

- ébène

- haine

- cité

Ecrit par Hurricane, le Mardi 10 Janvier 2006, 21:04 dans la rubrique "JEUX LITTERAIRES".


Commentaires :

  castor
11-01-06
à 14:26

Bqr n ha erfgnhenag wncbanvf fvghr fhe har vyr qr yn frvar

Par delà les flots et les brumes.
Écrasé par quelques étages
C'est dans un concert de nuages
Que notre volonté s'exhume.

Un homme soudain brandit son fer
Bien à l'abri de ses murailles,
Et après d'épiques batailles.
Tranche l'ennemi tentaculaire.

Par la fenêtre tombe la nuit
Par la porte frappe la démence
Il faudra bien que la violence
Fasse cesser tout cet ennui.

C'est un morceau de cruauté
Servi sur une table en ébène
On ne croirait pas tant de haine
En une maison de la cité.


  Hurricane
11-01-06
à 17:10

Re: Bqr n ha erfgnhenag wncbanvf fvghr fhe har vyr qr yn frvar

Salut Castor ! Si la poésie, ce sont les images, alors j'aime particulièrement :

                  "C'est dans un concert de nuages
                    Que notre volonté s'exhume"

 et                          "un morceau de cruauté
                  "Servi sur une table en ébène"

   Merci et bravo pour ton talent !

  Vinzzz
11-01-06
à 15:33

Un nouveau jour sort de ses brumes

La gardienne monte dans les étages

Elle s’élève haut vers les nuages

Quand le petit matin s’exhume


Elle est prête à croiser le fer

Livrer combat sur les murailles

Elle est de toutes les batailles

Passionaria tentaculaire


Souvent elle se lève la nuit

Et parait frappée de démence

Elle brique, elle lave et sans violence

Elle lutte seule contre l’ennui


Epargnez donc la cruauté

A l’amie au doux front d’ébène

Qui ne connait jamais la haine

Fragile fleur de la cité


  Hurricane
11-01-06
à 17:18

Re:

Toujours autant de promptitude ! Et tu mets l'accent sur le fait que la poésie peut permettre de placer au premier plan les acteurs modestes et combien importants de la vie quotidienne, comme tu l'écris si bien "L'amie au doux front d'ébène, fragile fleur de la cité".
  Brecht rappelait que l'histoire ne se faisait pas qu'avec les généraux et les souverains ; il y avait derrière toute la contribution de la population !


  Bibasse
11-01-06
à 20:27

(Quel-âge ai-je?)

J'ai vu des blondes et des brumes,
Des hommes de tout les étages,
Et j'ai bu du lait par nuages,
Sait ma mémoire qui s'exhume.

J'ai plié une santé de fer,
Lu des Marie Aude murailles,
Livré mes fils et mes batailles,
Lors de ces jours tentaculaires.

Huit est un chiffre qui me nuit.
J'ai connu quatre fois, démence!
Les âges vingt de la violence,
A huit-clos, le tour de l'ennui.

Et sont mortes sans cruauté
Les saisons des noces d'ébène.
Je n'en ressens aucune haine.
Aussi, mon âge vous est cité.


  Hurricane
11-01-06
à 23:53

Re: (Quel-âge ai-je?)

Je découvre en rentrant (tard !) ce magnifique torrent de sonorités, d'images et de jeux sur les mots ! C'est fort !

  L'O
12-01-06
à 11:44

Octosyllabons, Embrassons...

Dans mon coeur ravages et brumes

Escaladent, detalent des etages

Aussi hauts que se trouvent mes nuages

D’un silence le mal s’exhume

 

Tour d’acier, d’ecrin et de fer

Me protegent ces hautes murailles

Loin de l’Homme et de toutes ses batailles

De son œuvre tentaculaire

 

Un sourire, larme, puis Nuit

Indecente vie, demence

Exposee a tant de violence

Epuisee par la peur et l’ennui

 

Morsure de la cruaute

Une plaie dans mon ame ebene

Lentement je me laisse a la haine

Noyee dans l’ame de la cite

Apres Bibasse, il est ardu de participer

ces vers ne sont pas des octosyllabes parfaits

cependant le plaisir est la de partager ;-)))


  Hurricane
12-01-06
à 21:57

Re: Octosyllabons, Embrassons...

... et de lire un titre original ...de voir que tu peux extraire de ce monde noir la beauté de ton poème et des images fortes "D'un silence le mal s'exhume", "un sourire, larme puis Nuit", "Morsure de la cruauté, Une plaie dans mon âme ébène". Merci pour ton passage !